Choisir un cabinet de conseil retraite : éviter les surprises

Choisir un cabinet de conseil retraite : éviter les surprises

Article mis à jour le 12 août, 2025

En tant que conseillère retraite indépendante, je suis régulièrement contactée par des personnes qui se demandent comment choisir un cabinet de conseil en retraite et si l’intervention d’un expert retraite est vraiment utile. D’un côté, les caisses de retraite proposent des services gratuits (CNAV/CARSAT, Agirc‑Arrco, assurance‑retraite), et de l’autre se développent des cabinets spécialisés et des conseillères retraite indépendantes comme moi. Alors comment y voir clair ? Cet article fait le point de manière exhaustive, en s’appuyant sur des sources fiables, tout en partageant mon expérience terrain pour vous aider à prendre la meilleure décision.

Les thèmes abordés dans cet article

Pour orienter cet article vers les questions que se posent les internautes, voici les thèmes qui seront abordés tout au long de cet article : cabinet conseil retraite, expert retraite, bilan retraite, conseil retraite indépendant, service gratuit CARSAT, conseil en optimisation retraite, rachat de trimestres, retraite progressive, cumul emploi‑retraite et pension de réversion. Ces notions sont abordées dans chaque partie de cet article et sont également reprises dans la FAQ.

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Comprendre les enjeux de la retraite en France

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Avant de choisir un conseiller, il est indispensable de bien comprendre comment fonctionne le système de retraite français. Depuis la réforme de 2023, l’âge légal de départ augmente progressivement et l’obtention d’une retraite à taux plein dépend d’un nombre précis de trimestres cotisés. Une source récente rappelle qu’en 2025 l’âge légal est de 64 ans pour les personnes nées après le 1ᵉʳ janvier 1968 et qu’il progresse par paliers pour celles nées entre septembre 1961 et décembre 1967. Pour obtenir une retraite à taux plein, il faut avoir validé 172 trimestres (soit 43 ans) pour les générations nées après 1973, avec un nombre un peu moindre pour les générations précédentes (169 trimestres pour les personnes nées en 1961). Retarder son départ au‑delà de l’âge légal permet d’obtenir une surcote de 1,25 % par trimestre supplémentaire, ce qui augmente la pension.

Le régime de base est géré par la CNAV/CARSAT, qui applique un système de trimestres : en 2025, 150 heures payées au SMIC permettent de valider un trimestre. Le montant de la pension dépend du salaire de référence, du taux de liquidation et de la durée d’assurance. Les salariés du secteur privé cotisent également au régime complémentaire Agirc‑Arrco, basé sur un système de points : les cotisations versées sont converties en points grâce à un prix d’achat (20,1877 € en 2025), puis converties en pension lors de la liquidation. Les contributions sont financées à 60 % par l’employeur et 40 % par le salarié. Des points sont attribués gratuitement pendant les périodes de chômage indemnisé, d’incapacité ou de congé maternité, et il est possible de racheter des points pour des années d’études ou des années incomplètes.

À partir de ces informations, on comprend que la retraite dépend d’éléments multiples : âge, durée de carrière, type de statut (salarié, indépendant, fonctionnaire), statut familial, droits aux régimes complémentaires ou spéciaux… Cette complexité explique pourquoi de nombreuses personnes souhaitent se faire accompagner par un expert retraite capable de naviguer entre les différents régimes et d’optimiser leur dossier.

Pourquoi faire appel à un expert retraite ?

Pourquoi faire appel à un expert retraite ?

Les raisons de consulter un conseiller ou un cabinet de conseil retraite sont variées. Les principaux cas de figure sont détaillés par des spécialistes de l’assurance‑retraite : une carrière composée de plusieurs statuts (salarié, indépendant, fonction publique) ou de périodes à l’étranger, des interruptions d’activité (congé parental, chômage, arrêt maladie) pouvant entraîner des erreurs dans le relevé de carrière, la reconstitution de carrière pour des années manquantes, la préparation d’un départ anticipé ou d’une retraite progressive, et la demande ou l’optimisation d’une pension de réversion. Les experts sont également sollicités par des personnes ayant droit à une retraite de réversion, par celles qui souhaitent vérifier leurs relevés de points Agirc‑Arrco, ou encore par des cadres expatriés qui doivent articuler des régimes français et étrangers.

Un accompagnement professionnel permet :

  • de vérifier et corriger votre relevé de carrière (erreurs dans la prise en compte des périodes travaillées, périodes de chômage non validées) ;
  • de déterminer l’âge optimal de départ et de simuler différents scénarios en intégrant les règles du régime de base et des régimes complémentaires ;
  • de anticiper l’impact fiscal et social d’un départ anticipé ou d’un cumul emploi‑retraite ;
  • de bénéficier d’une expertise multi‑régimes (salariés, indépendants, professions libérales, expatriés) avec un seul interlocuteur ;
  • de gagner du temps face à la complexité administrative et aux délais des caisses de retraite.

Les services d’un conseiller retraite coûtent quelques centaines d’euros, mais la plus‑value peut être élevée lorsque la carrière est complexe. Une consultation d’une heure coûte entre 150 € et 400 € selon les cabinets, et un accompagnement complet (bilan approfondi, optimisation, gestion des formalités) peut aller de 1 000 € à 5 000 €. Cette dépense doit être mise en regard des gains potentiels : une surcote, un trimestre racheté ou une pension complémentaire optimisée peut rapporter des milliers d’euros sur la durée de retraite.

Quels services offre un cabinet de conseil retraite ?

Quels services offre un cabinet de conseil retraite ?

Un cabinet de conseil retraite propose une gamme de prestations qui vont du simple entretien d’information à un accompagnement global. Selon les sources spécialisées, on peut distinguer :

  1. Entretien de conseil : une première consultation sert à analyser le relevé de carrière, répondre aux questions du client et établir un diagnostic. Elle permet de déterminer s’il faut effectuer un bilan approfondi.
  2. Bilan retraite ou audit personnalisé : c’est l’outil central des cabinets. Il comprend la reconstitution de carrière en récoltant toutes les données (bulletins de salaire, relevés de points), la correction des erreurs (trimestres manquants, périodes de maladie), le calcul du nombre de trimestres validés pour la retraite de base, la validation des points de retraite complémentaire, des simulations d’âges de départ selon différents scénarios (âge légal, taux plein, cumul emploi‑retraite), et l’estimation du montant de la pension. Les bilans de haute qualité comportent aussi une étude des droits à la pension de réversion pour le conjoint.
  3. Stratégie d’optimisation : après le bilan, l’expert recommande des actions pour améliorer la pension. Parmi ces dispositifs : le rachat de trimestres pour les années d’études ou les années incomplètes, la retraite progressive qui permet de réduire progressivement son activité en percevant une fraction de pension, le cumul emploi‑retraite (full ou plafonné) et, pour les couples, le positionnement sur la pension de réversion en cas de décès. Les conseillers peuvent simuler l’impact fiscal et social de ces options.
  4. Prise en charge des démarches administratives : certains cabinets réalisent les formalités de départ en retraite (demandes auprès de la CNAV et de l’Agirc‑Arrco, suivi des dossiers, contestation d’erreurs), notamment lorsque le client est débordé ou ne maîtrise pas les outils en ligne. Ils peuvent également accompagner les expatriés qui doivent coordonner les régimes étrangers et français.
  5. Formation et ateliers : des interventions en entreprise ou en associations pour informer les salariés sur la réforme et les évolutions légales, leur apprendre à lire un relevé de carrière et à anticiper leur départ.
Lire  Tendances 2023 : Les seniors et le marché du travail en France ?

Services gratuits versus conseillers indépendants : ce qui les différencie

Les caisses de retraite (CNAV/CARSAT et Agirc‑Arrco) offrent gratuitement un certain nombre de services : consultation en ligne des relevés, estimation de la pension, entretien téléphonique et, plus rarement, rendez‑vous physiques. Ces services ont le mérite d’être accessibles à tous et sans frais, mais ils présentent quelques limites :

  • Volume important de dossiers : un conseiller CARSAT gère souvent plusieurs centaines de dossiers. Les entretiens sont donc courts et standardisés.
  • Focalisation sur un seul régime : l’assurance‑retraite connaît très bien le régime de base mais ne traite pas les régimes complémentaires ou spéciaux, de sorte que les salariés pluriactifs doivent se débrouiller seuls.
  • Absence de stratégie : les conseils sont neutres et ne visent pas l’optimisation, car les caisses n’ont pas à recommander de rachats de trimestres ou de retraite progressive.

À l’inverse, un conseiller retraite indépendant (ou une consultante indépendante comme moi) offre une approche sur mesure :

  • Analyse globale multi‑régimes : il examine votre carrière dans tous les régimes (salariés, libéraux, indépendants, expatriés) et coordonne les règles françaises et étrangères.
  • Proximité et accompagnement personnalisé : les rendez‑vous se font en face‑à‑face ou en visio, sans limite de temps, avec la possibilité de contacter le conseiller en cas de question.
  • Vision stratégique : l’expert propose des solutions d’optimisation adaptées à votre situation et simule l’impact financier à court, moyen et long terme.
  • Indépendance et confidentialité : contrairement à certains grands cabinets liés à des caisses de retraite ou à des banques, un indépendant n’a pas d’intérêts commerciaux cachés. Son conseil est donc aligné avec vos intérêts.

Cette différenciation ne signifie pas qu’il faut systématiquement payer un expert : pour une carrière simple et linéaire, les services gratuits de la CNAV ou de l’Agirc‑Arrco peuvent suffire. En revanche, dès qu’il existe des spécificités (carrière mixte, expatriation, divorce, rachat de trimestres, cumul emploi‑retraite, succession), l’aide d’un professionnel indépendant peut faire la différence.

Comment choisir un cabinet de conseil retraite ?

Comment choisir un cabinet de conseil retraite ?

Face à la multitude d’offres, comment sélectionner le bon prestataire ? Plusieurs critères sont unanimement conseillés par les spécialistes :

  1. Compétence et expérience : vérifiez que le cabinet possède une expertise multi‑régimes et qu’il est à jour des dernières réformes. Consultez les avis et témoignages de clients.
  2. Indépendance : privilégiez les structures n’ayant pas d’intérêts croisés avec des caisses ou des assureurs. Les conseillers indépendants proposent un conseil impartial, centré sur le client.
  3. Transparence des méthodes et des tarifs : un professionnel sérieux annonce clairement ce qu’il inclut dans la prestation et fournit un devis détaillé. Il doit expliquer le déroulement de l’audit et vous fournir un rapport écrit.
  4. Pédagogie et relation humaine : la retraite est un sujet anxiogène. Il est important que le conseiller prenne le temps d’expliquer chaque étape, de répondre aux questions et d’anticiper les difficultés administratives.
  5. Outils et technologie : certains cabinets utilisent des logiciels spécialisés pour simuler les scénarios et suivre les évolutions légales. Assurez‑vous que le vôtre dispose de ces outils.

Au‑delà de ces critères, faites confiance à votre ressenti : un bon conseiller doit vous mettre à l’aise, faire preuve d’écoute et adapter son discours à votre niveau de connaissance. N’hésitez pas à comparer plusieurs devis et à poser des questions sur le contenu de l’accompagnement.

Déroulement d’un bilan retraite

Déroulement d’un bilan retraite

Le bilan retraite (également appelé audit) est une prestation approfondie qui se déroule en plusieurs étapes :

  1. Collecte des informations : le conseiller recueille l’ensemble des documents (relevés de carrière, attestations, bulletins de salaire, relevés Agirc‑Arrco). Pour les expatriés ou pluriactifs, il récupère aussi les relevés étrangers et les périodes de service militaire, de chômage ou d’auto‑entreprise.
  2. Analyse et reconstitution de carrière : toutes les périodes d’activité sont vérifiées. Le conseiller identifie les trimestres manquants, les erreurs de rémunération, les points de retraite complémentaire non crédités. Lorsque l’on a travaillé à l’étranger, certaines périodes doivent être converties selon les accords bilatéraux.
  3. Simulation des âges de départ : à partir de la reconstitution, l’expert calcule l’âge légal, l’âge du taux plein et l’âge de surcote. Il simule le montant de pension dans différents scénarios : départ à 62/64 ans, départ anticipé (carrière longue), cumul emploi‑retraite, retraite progressive, rachat de trimestres, etc.
  4. Recommandations personnalisées : en fonction des objectifs (maximiser la pension, partir plus tôt, réduire l’impôt), il propose un plan d’actions. Cela peut inclure un rachat de trimestres, la validation de trimestres gratuits pour congé parental, la préparation d’un cumul emploi‑retraite ou la mise en place d’une retraite progressive. Le conseiller fournit un rapport écrit et répond aux questions lors d’un entretien de restitution.
  5. Mise en œuvre et suivi : après le bilan, l’expert peut, si vous le souhaitez, s’occuper des formalités (demandes de liquidation, suivi du dossier auprès des caisses, recours en cas d’erreur). Il peut également effectuer des mises à jour régulières du bilan pour intégrer les évolutions légales et les changements de votre carrière.
Lire  Cotiser volontairement à l'assurance retraite : le guide complet

Dispositifs d’optimisation : rachat de trimestres, retraite progressive et cumul emploi‑retraite

Dispositifs d’optimisation : rachat de trimestres, retraite progressive et cumul emploi‑retraite

Une fois la reconstitution de carrière réalisée, certains leviers permettent d’augmenter le montant de la pension ou d’ajuster l’âge de départ. Voici les principaux dispositifs :

Rachat de trimestres

Le rachat de trimestres est un mécanisme qui permet de combler des années manquantes afin d’obtenir le taux plein plus tôt ou d’éviter une décote. On peut racheter jusqu’à 12 trimestres pour ses années d’études supérieures ou pour des années incomplètes. Pour être éligible, il faut avoir entre 20 et 67 ans et avoir validé au moins un trimestre dans le régime général. Deux options s’offrent à vous : le rachat pour taux seul (réduit la décote) ou pour taux et durée d’assurance (réduit la décote et avance la date de taux plein). Le coût dépend de l’âge, du revenu professionnel et de l’option choisie, et peut aller de quelques milliers à plusieurs dizaines de milliers d’euros. Un conseiller retraite vous aidera à estimer si ce rachat est rentable selon vos objectifs de départ et votre espérance de vie.

Retraite progressive

La retraite progressive permet de diminuer progressivement son activité en percevant une partie de sa pension de base et de sa pension complémentaire tout en continuant à travailler. Depuis le décret de 2024, ce dispositif est étendu et accessible aux salariés, aux artisans, aux commerçants, aux professions libérales et aux dirigeants. Il est ouvert deux ans avant l’âge légal (soit à partir de 62 ans pour les générations nées en 1963, et 60 ans pour les générations nées après 1968). Il faut avoir validé 150 trimestres et obtenir l’accord de son employeur. La retraite progressive verse entre 30 % et 80 % de la pension, proportionnellement à la baisse de l’activité. Pendant cette période, vous continuez à cotiser et à acquérir des droits, ce qui augmentera votre pension future. Cette formule séduit ceux qui souhaitent alléger leur rythme sans se priver de revenus.

Cumul emploi‑retraite

Le cumul emploi‑retraite autorise un retraité à travailler tout en percevant sa pension. Il existe deux régimes :

  • Cumul intégral (non plafonné) : accessible si vous avez obtenu votre retraite à taux plein (âge légal + nombre de trimestres requis). Dans ce cas, vos revenus d’activité sont cumulés sans plafond avec votre pension. Toutefois, les cotisations versées ne génèrent plus de droits nouveaux (sauf exception depuis la réforme 2025, qui doit être confirmée par décret).
  • Cumul plafonné (ou partiel) : si vous n’avez pas obtenu le taux plein, vos revenus d’activité et de retraite sont plafonnés. Le plafond est fixé à 1 er janvier 2025 à 46 % du Smic annuel, soit environ 26 364 €. Si ce plafond est dépassé, la pension de retraite est suspendue en partie ou en totalité. Le cumul est ouvert à partir de l’âge légal et après la liquidation de toutes ses pensions de base et complémentaires. Cette formule est utile pour ceux qui veulent continuer à travailler pour maintenir leurs revenus ou rester actifs.

Les dispositifs de retraite progressive et de cumul emploi‑retraite nécessitent un arbitrage financier et fiscal (cotisations sociales, impôt sur le revenu). Un expert retraite indépendant vous aidera à simuler les gains et à choisir la meilleure option.

Pourquoi faire confiance à un conseiller retraite indépendant ?

Pourquoi faire confiance à un conseiller retraite indépendant ?

En tant que conseillère retraite indépendante, je tiens à expliquer ce qui différencie mon accompagnement de celui d’un grand cabinet. L’indépendance signifie que je travaille pour vous et uniquement pour vous, sans percevoir de commission des caisses ou de produits financiers. Voici les avantages que mes clients apprécient :

  • Proximité : je suis votre interlocutrice unique, disponible par téléphone ou par visioconférence, et je me déplace si nécessaire. Cette relation de confiance permet de parler librement de votre projet de vie, de vos craintes et de vos objectifs.
  • Pédagogie personnalisée : je vulgarise un sujet technique et j’explique chaque étape du calcul, afin que vous compreniez d’où provient votre pension. Mon rôle est d’éduquer autant que de calculer.
  • Anticipation : je vous aide à planifier votre départ plusieurs années à l’avance. Par exemple, anticiper un rachat de trimestres ou organiser une cessation progressive d’activité nécessite du temps. Plus on anticipe, plus les marges de manœuvre sont grandes.
  • Accompagnement global : après avoir défini une stratégie, je reste à vos côtés pour suivre le dossier, répondre aux questions et vous aider à faire valider les droits. Cela évite de laisser le dossier s’enliser et vous offre une tranquillité d’esprit.
  • Confidentialité : vos données sont sensibles. En tant qu’indépendante, je m’engage à respecter la confidentialité de vos informations et à les utiliser uniquement pour votre dossier.

Certaines personnes hésitent à faire appel à une consultante indépendante par peur du coût. Pourtant, les honoraires représentent souvent une fraction des gains réalisés (par exemple, 2 000 € d’honoraires peuvent générer des milliers d’euros de pension supplémentaire sur 20 ans). De plus, ces honoraires sont parfois déductibles en tant que frais professionnels, notamment pour les travailleurs indépendants.

Tarifs et aspects fiscaux du conseil en retraite

Tarifs et aspects fiscaux du conseil en retraite

Parler du prix d’un bilan retraite est délicat car les tarifs varient selon la complexité du dossier, la notoriété du cabinet, le niveau d’accompagnement et la région. Voici des repères issus des sources consultées :

  • Consultation simple : une séance d’une heure pour analyser votre relevé et répondre à vos questions coûte entre 150 € et 400 €. Elle permet d’obtenir un premier avis et d’identifier d’éventuelles anomalies.
  • Bilan approfondi : comptez 600 € à 2 000 € pour un audit complet incluant reconstitution de carrière, simulations et rapport écrit. Si votre carrière est très complexe (multi‑régimes, international), la prestation peut atteindre 5 000 €.
  • Optimisation et accompagnement sur mesure : l’étude des stratégies de rachat de trimestres, de retraite progressive ou de cumul emploi‑retraite peut représenter un forfait complémentaire ou un pourcentage des gains générés. Certains indépendants proposent des packs (ex : 350 € pour l’optimisation du cumul emploi‑retraite).
  • Frais déductibles : si vous êtes indépendant ou que vous utilisez l’optimisation dans le cadre de votre activité professionnelle, les honoraires peuvent être déduits de votre bénéfice imposable comme frais professionnels. Pour les salariés, ils sont parfois déductibles en tant que frais réels. Renseignez‑vous auprès de votre conseiller fiscal.
  • Financement par l’employeur : certaines entreprises financent le bilan retraite de leurs cadres dans le cadre de leur politique RH. Les employeurs y voient un moyen d’accompagner la transition vers la retraite et de planifier les départs. N’hésitez pas à négocier cette prise en charge.
Lire  Reprise du travail après retraite : Faut-il vraiment attendre six mois ?

Conclusion : anticiper et personnaliser pour une retraite sereine

anticiper et personnaliser pour une retraite sereine

Choisir un cabinet de conseil en retraite ou une conseillère indépendante est une décision importante qui dépend de votre situation personnelle. L’objectif est de sécuriser vos droits, d’optimiser votre pension et d’aborder sereinement cette nouvelle étape de vie. Face à la complexité du système français et à la réforme qui relève l’âge légal à 64 ans pour les générations nées après 1968, il est essentiel d’anticiper et de se faire accompagner. Les services gratuits des caisses conviennent pour les carrières simples, mais un expert indépendant apportera un regard global, stratégique et personnalisé. Avant de choisir, évaluez vos besoins, comparez les offres et échangez avec plusieurs professionnels. Enfin, n’oubliez pas que votre retraite est un projet de vie : mettez‑y autant de soin que pour vos projets professionnels ou familiaux.

FAQ

Quels sont les avantages d’un cabinet de conseil retraite ?

Un cabinet de conseil retraite offre une expertise pluri‑régimes, un gain de temps administratif et des conseils d’optimisation (rachat de trimestres, retraite progressive, cumul emploi‑retraite). Il réalise un audit complet, simule différents âges de départ et propose des stratégies personnalisées.

Comment se déroule un bilan retraite ?

Le bilan se compose d’une collecte de documents, d’une reconstitution de votre carrière, de simulations d’âges de départ, d’un rapport avec recommandations, puis d’un suivi éventuel pour la mise en œuvre. Le nombre de trimestres requis (jusqu’à 172 pour les générations nées après 1973) est vérifié afin d’éviter une décote.

Faut‑il toujours payer un expert retraite ?

Non. Les services gratuits de la CNAV/CARSAT et d’Agirc‑Arrco suffisent souvent pour une carrière simple. Toutefois, si votre parcours comporte plusieurs statuts, des périodes à l’étranger, un divorce, un handicap ou si vous voulez optimiser vos droits, l’investissement dans un expert retraite indépendant peut être rentable.

À quel âge puis‑je partir à la retraite ?

L’âge légal varie selon l’année de naissance et atteint 64 ans pour les générations nées après 1968. Il est possible de partir plus tôt en cas de carrière longue (58 ou 60 ans) ou pour raison de santé. Pour obtenir une pension à taux plein, il faut valider entre 169 et 172 trimestres selon l’année de naissance.

Qu’est‑ce que le rachat de trimestres ?

Le rachat de trimestres permet d’acheter jusqu’à 12 trimestres pour les années d’études supérieures ou les années incomplètes. Cela permet d’atteindre plus rapidement le taux plein et d’éviter la décote. Le coût varie selon l’âge et les revenus et peut être optimisé grâce aux conseils d’un expert.

Comment fonctionne la retraite progressive ?

La retraite progressive consiste à réduire son activité et à percevoir une partie de sa pension tout en continuant à cotiser. Accessible deux ans avant l’âge légal, elle nécessite d’avoir validé 150 trimestres et l’accord de l’employeur. Pendant cette période, on acquiert de nouveaux droits, ce qui augmente la pension finale.

Puis‑je cumuler emploi et retraite ?

Oui. Si vous avez obtenu le taux plein, le cumul emploi‑retraite est intégral, sans plafond. Si vous n’avez pas le taux plein, vos revenus d’activité et de pension sont plafonnés à environ 26 364 € en 2025. Dans les deux cas, il faut liquider toutes ses pensions avant de reprendre une activité.

Quelles sont les conditions pour bénéficier d’une pension de réversion ?

La pension de réversion est versée au conjoint ou à l’ex‑conjoint sous certaines conditions. Il faut avoir été marié (les PACS et concubinages n’ouvrent pas de droit), être âgé d’au moins 55 ans et ne pas dépasser un certain plafond de ressources. Le montant correspond à 54 % de la pension de retraite du défunt et ne peut être inférieur à un minimum mensuel (environ 332 € en 2025).

Est‑ce que les honoraires du conseiller sont déductibles ?

Les honoraires peuvent être considérés comme des frais professionnels pour les travailleurs indépendants et déduits du bénéfice imposable. Pour les salariés, ils peuvent parfois être déduits dans la catégorie des frais réels. Renseignez‑vous auprès de votre comptable ou de votre conseiller fiscal.

Quelle est la différence entre cabinet de conseil retraite et conseillère indépendante ?

Un cabinet est souvent une société ou un réseau de consultants qui peuvent se relayer sur votre dossier. Une conseillère indépendante est une professionnelle travaillant à son compte, ce qui favorise la proximité, la disponibilité et la continuité du suivi. Les services proposés sont similaires (bilan, optimisation, démarches), mais l’approche humaine et la transparence peuvent différer.

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